Chiffrement des déficiences


Rappelons ici que les déficiences constituent l'aspect lésionnel du handicap.

Le relevé des déficiences par interview est difficile car la notion de déficience n'est pas une notion courante (contrairement à la maladie, le besoin, l'aide technique).

Dans l'enquête HID, ce relevé se fait en entrée d'interview par une périphrase ; on demande à la personne si elle "rencontre dans la vie de tous les jours des difficultés, quelles soient physiques, sensorielles, intellectuelles ou mentales" et, si oui, "de quelles difficultés, infirmités ou autres problèmes de santé s'agit-il ?". 

Cette manière d'interroger a deux conséquences :

  1. la personne va déclarer ce qui la gêne fort et de façon permanente

  2. il peut y avoir (et il y a) des oublis

Pour limiter ces oublis, en cours d'interview, on revient aux déficiences en demandant la cause de chaque incapacité, d'où des rattrapages (la variable "AOUBLI" précise si la déficience a été déclarée d'emblée : AOUBLI='2' ; ou rattrapée : AOUBLI='1')

Ce sont ces déficiences déclarées pendant l'interview, donc suffisamment fortes pour être présentes à l'esprit de la personne ou pour provoquer une limitation fonctionnelle, qui sont dans la table MODA et qui ont été utilisées pour construire la typologie des "groupes de déficiences exclusifs".

Le codage des déficiences par l'enquêteur est lui aussi difficile. Il fait notamment appel à des notions médicales. On a donc mis en place un contrôle du fichier des déficiences par une équipe médicale. Au vu du dossier, celle-ci a :

Ces déficiences figurent avec les autres dans la table MODACOR. Dans ce fichier, les déficiences supprimées ont DEL='1', les déficiences créées ont CREA='1' et les déficiences ajoutées ont valeur manquante pour la variable AOUBLI.

   Pour en savoir plus

 

 

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